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1re réunion publique du Mée-sur-Seine : discours introductif de Didier Peyrot, mandataire d'Arnaud Montebourg pour le 77
1re réunion publique
Le-Mée-sur-Seine
Discours
Didier Peyrot
mandataire pour la Seine-et-Marne
Candidature d’Arnaud Montebourg
aux primaires citoyennes de la gauche
30 septembre 2011
Seul le texte prononcé fait foi
Mes amis, mes camarades, mesdames et messieurs,
A toutes et à tous qui vous mobilisez pour ces primaires j’adresse un grand merci.
J’ai choisi dès le 20 novembre 2010 à Frangy-en-Bresse d’accompagner Arnaud Montebourg pour cette campagne de la présidence de la République ; parce que son programme détaillé et défini dans son engagement Des idées et des rêves est un vrai programme de reconquête :
– Reconquête de notre dignité ;
– Reconquête de la dignité politique ;
– Reconquête de la dignité de la France ;
– Reconquête de la dignité du peuple français ;
– Reconquête de l’avenir économique de nos enfants ;
Il y définit une politique forte qui doit protéger chacune et chacun d’entre nous.
Non, nous ne sommes pas des pions, des produits d’élaboration économique : nous sommes des femmes et des hommes citoyens de leur Nation.
Il nous propose de remettre la finance à sa place, au service des hommes.
Il nous propose de redevenir maître de notre destin.
Un vrai programme de gauche qui demandera du courage, de la détermination, de l’autorité.
Arnaud Montebourg a toutes ces qualités là. Il a cette volonté de servir la France et chacune et chacun d’entre vous.
Il a affronté les douleurs de la vie quotidienne et les accidents au jour le jour en tant qu’avocat ; il a organisé et réussi sa gestion du département de Saône-et-Loire en tant que président du Conseil général, en défendant ses filières agricoles, industrielles, et ses services publics sur l’ensemble de son territoire. Vous mangez grâce à lui du poulet de Bressse de France !
Arnaud Montebourg a œuvré à la commission des lois de l’Assemblée nationale en tant que député. Non ce n’est pas un jeune politicien. C’est un homme de 48 ans, résolument engagé dans la défense de chacune et chacun d’entre nous. Il a initié autour de lui de véritables laboratoires d’observation économiques et sociaux dont il a tiré le programme qu’il vous propose.
Né d’un père morvandiaux et d’une mère d'origine algérienne professeure d’espagnol, il a bénéficié de l’ouverture d’esprit et de la tolérance qui caractérise si bien la vraie éducation française.
Il vous propose sa vision de l’école de demain, téléchargeable gratuitement sur le site Des idées et des rêves.
Pour le citer et prendre la parole en son nom :
« Les idées que je porte depuis des mois, parfois des années, sont désormais majoritaires. Mise sous tutelle des banques, reprise de contrôle de l’économie, protectionnisme européen, social et écologique, lutte contre la corruption : les solutions que je propose aux Français sont au cœur du débat public.
A l’écoute des citoyens, dans mes déplacements dans toute la France, je sens monter une vague qui me porte. Les Français de gauche veulent avoir un débat utile, qui confronte les deux grandes options au sein du PS : celle représentée par Martine Aubry et François Hollande, d’un côté, et celle que je défends, de l’autre. Voilà ce que serait un débat vraiment utile ! Un débat utile parce qu’éclairant les vrais choix. Un débat utile parce que permettant un vote utile. Pour cela, portez-moi au second tour.
Le vote utile, c’est celui des solutions nouvelles, celui qui tourne le dos aux vieilles recettes.
Le vote utile, c’est celui d’une gauche décomplexée, capable de faire face aux deux défis majeurs de notre temps : la réindustrialisation verte, la démondialisation financière.
Le vote utile doit se porter sur une gauche décidée à entamer le bras de fer avec les marchés financiers sans quoi aucun programme socialiste ne sera possible. La gauche a besoin d’un vrai choix d’espoir et d’un choix suffisamment clair pour battre la droite à l’élection présidentielle.
La France tâtonne, cherche la voie d'un changement de modèle. Je me suis présenté à l’élection présidentielle qui commence dans les primaires parce que je pense être celui qui propose ce nouveau modèle. Qui propose, mais aussi qui accompagne la société française vers sa transformation. Une transformation réaliste car être réaliste aujourd’hui, c’est remettre en cause les préjugés néolibéraux sur lesquels toute une génération de dirigeants a construit sa formation intellectuelle, puis sa pratique gouvernementale.
Je sens monter dans notre pays de nouvelles aspirations, un ras-le-bol des circuits de production absurdes, des banques qui font la leçon aux Etats alors qu’elles sont à l’origine des crises ; une exaspération face aux délocalisations des multinationales, face à la cupidité des financiers qui sont à des années-lumière des besoins de l’économie réelle.
Ras-le-bol aussi face à notre modèle social qui protège de moins en moins bien, face à l’école qui ne fait plus assez réussir. Tous ces systèmes doivent être changés.
La société est mûre pour ces transformations. Ici ou là, elle les a déjà mises en œuvre ; qui dans le micro-crédit, qui dans le secteur coopératif, qui dans un collectif de parents monté à la hâte quand la police est venue chercher le voisin de classe de leurs enfants pour l’expulser du territoire français… La société vers laquelle je vous propose d'aller est déjà en germe autour de nous mais nos responsables ne la voient pas.
C’est celle de la communauté retrouvée, du partage, du respect de l’individu et de l’effort collectif. C’est celle qui ne passe pas à la télé, ce n’est pas celle des financiers ou des puissants qui ont perdu l’attache du monde véritable.
Si je suis élu Président de la République, la première des lois que je demanderai au Parlement d'adopter sera une grande loi de sécurisation de l'économie qui réduira la dépendance à l'égard de la finance, réduira la dette et reprendra le contrôle du système financier. C’est l’enjeu principal, celui qui détermine tous les autres.
Être réaliste aujourd’hui, c’est ne plus écarter la radicalité dans un monde où l’exceptionnel succède à l’exceptionnel. Je vous demande un mandat dans ces primaires des 9 et 16 octobre pour me permettre d’instaurer ces mesures de démondialisation financière. Si la gauche n’a pas ce courage, toutes ses promesses en matière d’école, de santé, de logement s’envoleront car les marchés financiers continueront à faire la loi. »
Voilà l’homme que j’ai choisi de suivre et d’aider dans son combat.
Parce que c’est un combat pour vous tous, pour nos enfants, les femmes et les hommes d’ici.
C’est pourquoi le 9 octobre, je vous appelle à mettre un seul bulletin dans l’urne, celui d’Arnaud Montebourg.
Didier Peyrot
http://didr77.canalblog.com/ mél : 77@arnaudmontebourg.fr
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